Arrivée du nouvel IRM 3T Magnetom Skyra - Siemens

Arrivée d'un nouvel équipement IRM en juin 2025

En juin 2025, la plate-forme PIXANIM a procédé à la mise à niveau (upgrade) de son IRM 3T dédié à l’imagerie biologique in vivo, sur le gros animal (animaux de rentes, faune sauvage), avec une vision en trois dimensions (3D). L'IRM 3T Magnetom Skyra (siemens) offre maintenant les meilleures conditions pour la réalisation d’analyses phénotypiques anatomiques, fonctionnelles et métaboliques, à partir d’animaux vivants, par une approche non invasive, dans le cadre d’analyses pouvant être dynamiques et longitudinales

L'opération de jouvence du scanner IRM, a eu lieu en début d'année, entre mars et juin 2025, et a été co-financée par l’Infrastructure de Recherche LiPh4Sas via l'AO 2024 INBS hors PIA, par INRAE, par le GIS IBiSA, et par la Fondation Bill & Melinda Gates. Cette opération a consisté à conserver l’aimant de l'ancien IRM 3T, datant de 2011, et à changer toutes les pièces électroniques, électriques et informatiques environnantes (équivalent à un appareil neuf). Aujourd'hui, l'upgrade du système IRM Magnetom Verio (Siemens, 3T) vers un Magnetom Skyra fit (Siemens, 3T) offre plusieurs avantages significatifs en termes de performances, en analytique et en expérimentation, et de flux de travail.

L’IRM Magnetom Skyra fit utilise des technologies (électroniques) optimisant l’homogénéité du champ magnétique, ce qui améliore la résolution et la qualité des images tout en réduisant des artefacts dans des régions d’intérêt difficiles (colonne cervicale, interfaces air/tissu). Le Skyra offre des gradients plus robustes et rapides permettant des séquences plus courtes avec une meilleure résolution spatiale et temporelle. Les solutions logiciels associées permettent d’associer des séquences d’imagerie parallélisées avec des reconstructions plus rapides. Le tunnel de 70 cm et sa table pouvant réceptionner 250 kg, permettent d’analyser des animaux de large corpulence, avec des antennes plus légères et flexibles, dans un environnement moins bruyant. Ces améliorations s’inscrivent dans le cadre du bien être animal (et de l’analyste). En effet, la diminution des temps d’analyses permet d’améliorer le flux de travail soit par l’augmentation des cohortes d’animaux à analyser, soit par un plus grand nombre de séquences d’imagerie (anatomique et/ou fonctionnelle) possible sur un animal donné, dans un laps de temps réduit.